Crédit photo : Sobretec
 

Ne cherchez plus le point commun entre Le Général de Gaulle, François Mitterrand, Léo Ferré, Marguerite Duras ou encore Joe Dassin : tous ont fréquenté un moment dans leur vie l’emblématique hôtel Sainte-Barbe, au Conquet ! Ce bâtiment plein de cachet dont le béton se fond dans les falaises surplombe la Pointe Sainte-Barbe, à l’extrême Ouest du Finistère Nord.
Fermé en 2006, il sombre dans l’abandon : Guy Diquélou et Jean Paul Chapalain comptent désormais redorer les lettres de cette enseigne de prestige, quatre étoiles à l’appui, d’ici fin 2017. Kerleroux mène actuellement l’opération de désamiantage et de déconstruction partielle : l’entreprise compte déjà à son actif de nombreux bâtiments chargés d’histoire, tels l’IFAC ou le Plateau des Capucins, à Brest.

 

La mission de Kerleroux
Kerleroux a commencé à désamianter l’établissement en juin dernier, un travail de fond qui a duré jusqu’à la mi-juillet : quatre opérateurs ont été nécessaires à cette première opération. Est ensuite venue la phase de purge intérieure : « Il nous fallait curer les lieux des éléments de seconde œuvre non structurel : des plafonds, des sols pas réutilisables, des panneaux, du carrelage, mais aussi un ascenseur dépouillé, de vieilles canalisations, l’étanchéité de la toiture… » énumère le directeur général de Kerleroux, Julien Jaquinandi. Chaque matériau est trié, et ensuite traité par une filière spécifique.

 

Sciage et abattage : un spectacle impressionnant
Les locaux n’ont pas tardé à venir observer les avancées du chantier. « Les riverains s’attardent et nous regardent travailler : ils sont contents de voir que l‘hôtel va revivre et que le chantier avance ! » : ils ont pu frémir devant la troisième phase du chantier de Kerleroux, le sciage. L’opération de désolidarisation des bâtiments est impressionnante, celle de l’abattage, qui est actuellement en cours et devrait durer jusqu’à début novembre 2016, l’est encore davantage : ils sont 3 à opérer cette dernière tranche du chantier, avant de passer le flambeau aux entreprises chargées de réhabiliter l’hôtel à sa juste valeur.

 

Crédit photo : Ouest France
Crédit photo : Ouest France

Enregistrer

Enregistrer